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/image%2F6959804%2F20230817%2Fob_984616_utc-boccacrucette.jpg "Course à pied - route, trail, cross, stade (résultats / photos / presse...)")
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Publié le 31 Décembre 2013
Ce dimanche 29 décembre, Jean-Vincent Bihannic, passionné de longues distances sur sentiers, a eu le plaisir de parcourir l'Estérel à la découverte du Trail des Balcons d'Azur (TBA) en compagnie d'Olivier Darney, notre médaillé de bronze, catégorie V1, aux Championnats de France de Trail Court.
Jean-Vincent nous envoie un récit à chaud de cette « promenade » dominicale de près de 9 heures...!
Pierre (clic gauche sur les photos pour zoomer)
« 4h30, bip-bip ! c'est l'heure de se lever, je suis prêt en quelques minutes car ce ne n'est pas la direction du garage (Jean-Vincent est mécano) que je m'apprête à prendre mais la direction d'un massif que je regarde souvent par ma fenêtre : l'Estérel. Le Pic de l'Ours, le Lac de l'Ecureuil, un vrai bestiaire ce massif !
5h20, Cagnes-sur-Mer, arrêt rapide pour récupérer Olivier.
6h00, Théoule-sur-Mer, à côté du Château de la Napoule. Arrêt de la voiture, allumage des frontales et en route...
L'Estérel - Lac de l'Ecureuil
Je découvre ce Winner de courses qui, tout simplement, m'invite à partager un entrainement. Certes, ce n'est pas une course de vitesse que nous allons faire mais un trail dominical. Je n'aurais pas suivi son chrono de la semaine sur 2h, semaine où il a parcouru 30 km tout juste. Aujourd'hui, c'est plus décontracté : essai de matériel, découverte d'un nouveau terrain de jeu, test de nourriture et hydratation sont au programme de la journée.
Le parcours de nuit est délicat. Le GPS nous aide bien pour retrouver le parcours du TBA. Hier, il a plu des ruisseaux, voire des torrents, qui nous obligent à sauter comme des cabris. A ce jeu, Olivier est très à l'aise. Hop ! hop ! On tourne à droite à gauche et voila le jour qui pointe....
En chemin on discute, et Olivier raconte ses courses, dont une qui revient immédiatement : un ultra raid qu'il a gagné avec deux amis. Le froid, le doute, la difficulté sont les mots qu'il utilise pour son premier ultra.
Chemin faisant, Olivier ne reconnait pas les lieux : « quand je suis en course, je ne regarde pas le paysage, je fonce j'attaque en permanence, je ne laisse rien au hasard ». Ces mots me troublent un peu car je cours certes le plus vite que je peux mais aussi et surtout pour regarder les lieux et partager avec les autres coureurs...ce doit être pour ça que je ne gagne rien...
Lever de soleil sur les crêtes de l'Estérel (Olivier) =>
Olivier me raconte un autre événement, du côté de Font-Romeu où il a travaillé 5 ans. Un jour sur le
bord de la route il embarque un auto stoppeur un peu atypique : Kilian Jornet. Là, je suis tout ouïe, alors, alors... ben non, rien! « C'est quelqu'un de normal, on a parlé course à pied, évidemment, il a pris mon n° de téléphone et m'a dit qu'il appellerait pour un footing un de ces jours mais il n'a jamais rappelé ! » Olivier se demande ensuite pourquoi cet ultra runner a fait appel à un automobiliste pour les 600 m de dénivelé qu'il lui restait pour arriver à bon port. Par la suite ils firent une course de 5 ou 6 kms où Kilian, l'extraterrestre, le doubla dans une pente : Olivier était à fond et Kilian l'a déposé comme une m... Ca remet en question !
Puis on a parlé de Moulinet un trail de l'arrière pays niçois que nous avons partagé sans nous connaitre et qu'il a gagné à deux reprises, en 2012 et 2013. Chapeau car cette course, pas très longue, est technique et exigeante.
L'Estérel, à découvrir idéalement de mars à mai
Olivier est pour moi un grand coureur pas ou peu connu mais qui risque de faire parler de lui sur les
prochaines courses où il compte bien performer en catégorie V1. Il s'entraine régulièrement seul, ou
de temps en temps au stade avec nous. Tout le sérieux qu'il apporte à sa préparation ne peut que
l'amener vers les podiums.
J'espère qu'un jour je pourrai partager un autre entrainement car se frotter au meilleur motive et aide à progresser. Merci encore à Olivier...
Aujourd'hui, 48 km en 8h47mn...et un peu de dénivelé*... »
Jean-Vincent Bihannic
(*) 1950 m de D+ et autant de D-, nos amis n'ayant pas suivi exactement le parcours du TBA (46 km - 27/4/14)
Jean-Vincent nous envoie un récit à chaud de cette « promenade » dominicale de près de 9 heures...!
Pierre (clic gauche sur les photos pour zoomer)
« 4h30, bip-bip ! c'est l'heure de se lever, je suis prêt en quelques minutes car ce ne n'est pas la direction du garage (Jean-Vincent est mécano) que je m'apprête à prendre mais la direction d'un massif que je regarde souvent par ma fenêtre : l'Estérel. Le Pic de l'Ours, le Lac de l'Ecureuil, un vrai bestiaire ce massif !
5h20, Cagnes-sur-Mer, arrêt rapide pour récupérer Olivier.
6h00, Théoule-sur-Mer, à côté du Château de la Napoule. Arrêt de la voiture, allumage des frontales et en route...
L'Estérel - Lac de l'Ecureuil
Je découvre ce Winner de courses qui, tout simplement, m'invite à partager un entrainement. Certes, ce n'est pas une course de vitesse que nous allons faire mais un trail dominical. Je n'aurais pas suivi son chrono de la semaine sur 2h, semaine où il a parcouru 30 km tout juste. Aujourd'hui, c'est plus décontracté : essai de matériel, découverte d'un nouveau terrain de jeu, test de nourriture et hydratation sont au programme de la journée.
Le parcours de nuit est délicat. Le GPS nous aide bien pour retrouver le parcours du TBA. Hier, il a plu des ruisseaux, voire des torrents, qui nous obligent à sauter comme des cabris. A ce jeu, Olivier est très à l'aise. Hop ! hop ! On tourne à droite à gauche et voila le jour qui pointe....
En chemin on discute, et Olivier raconte ses courses, dont une qui revient immédiatement : un ultra raid qu'il a gagné avec deux amis. Le froid, le doute, la difficulté sont les mots qu'il utilise pour son premier ultra.Chemin faisant, Olivier ne reconnait pas les lieux : « quand je suis en course, je ne regarde pas le paysage, je fonce j'attaque en permanence, je ne laisse rien au hasard ». Ces mots me troublent un peu car je cours certes le plus vite que je peux mais aussi et surtout pour regarder les lieux et partager avec les autres coureurs...ce doit être pour ça que je ne gagne rien...
Lever de soleil sur les crêtes de l'Estérel (Olivier) =>
Olivier me raconte un autre événement, du côté de Font-Romeu où il a travaillé 5 ans. Un jour sur lebord de la route il embarque un auto stoppeur un peu atypique : Kilian Jornet. Là, je suis tout ouïe, alors, alors... ben non, rien! « C'est quelqu'un de normal, on a parlé course à pied, évidemment, il a pris mon n° de téléphone et m'a dit qu'il appellerait pour un footing un de ces jours mais il n'a jamais rappelé ! » Olivier se demande ensuite pourquoi cet ultra runner a fait appel à un automobiliste pour les 600 m de dénivelé qu'il lui restait pour arriver à bon port. Par la suite ils firent une course de 5 ou 6 kms où Kilian, l'extraterrestre, le doubla dans une pente : Olivier était à fond et Kilian l'a déposé comme une m... Ca remet en question !
Puis on a parlé de Moulinet un trail de l'arrière pays niçois que nous avons partagé sans nous connaitre et qu'il a gagné à deux reprises, en 2012 et 2013. Chapeau car cette course, pas très longue, est technique et exigeante.
L'Estérel, à découvrir idéalement de mars à mai
Olivier est pour moi un grand coureur pas ou peu connu mais qui risque de faire parler de lui sur les
prochaines courses où il compte bien performer en catégorie V1. Il s'entraine régulièrement seul, ou
de temps en temps au stade avec nous. Tout le sérieux qu'il apporte à sa préparation ne peut que
l'amener vers les podiums.
J'espère qu'un jour je pourrai partager un autre entrainement car se frotter au meilleur motive et aide à progresser. Merci encore à Olivier...
Aujourd'hui, 48 km en 8h47mn...et un peu de dénivelé*... »
Jean-Vincent Bihannic
(*) 1950 m de D+ et autant de D-, nos amis n'ayant pas suivi exactement le parcours du TBA (46 km - 27/4/14)
Normal ! Le club est dans les gènes de cette 
G à D: Jean-Vincent, Guillaume, Christophe M, Fred A, Ju N, Pierre-F, Olivier, Jean-Mi, Sylvie C, Laurent, Seb M
Une température plutôt fraîche - on s'en doute - que ce soit dans l'air ou dans l'eau, mais cela n'a pas découragé 
Avec environ 2000 participants, La Cursa di Natale, devenue cette année « U Giru de Natale », a donc connu un grand succès, le partenariat avec un soleil bien installé sur la région depuis deux semaines ayant certainement contribué à un tel résultat...
443 MONTOYA Cathy 00.45.23 13 V1F
En toute discrétion, ou presque - car on l'a démasqué grâce à sa page facebook - notre Bernard avait encore frappé en région parisienne où il s'était aligné coups sur coups sur deux courses:
Avec un départ à minuit dans la nuit de samedi à dimanche, des températures négatives, la neige et les passages verglacés, c'est un peu une expérience hors du temps, dans une féérie de centaines de lucioles (lampes frontales) dansant au gré de foulées... avant une autre féérie après l'arrivée, celle de la Fête des Lumières, célébrée à Lyon chaque 8 décembre (voir les origines de cette fête : 